Faë Storm : la saga fantasy Renaissance

Faë Storm est l’auteur de la saga fantasy Renaissance, elle nous immerge au fil des tomes dans l’univers magique du monde des Terres Bleues. Sous fond de prophétie, de lutte contre le mal et d’amour interdit, elle entraîne ses lecteurs dans des aventures palpitantes.

BONJOUR FAË, COMMENT AVEZ-VOUS COMMENCÉ À ÉCRIRE CETTE SAGA FANTASY ?

J’ai toujours écrit, enfant déjà je griffonnais des poèmes puis dès le collège ces poèmes sont devenus des histoires qui ont recouvert mes cahiers, plus particulièrement ceux de mathématiques.

Initialement, la saga ne devait pas être de la fantasy mais un roman historique sur les sorcières et l’Inquisition en pays Cathare. A l’époque, moi-même confuse entre mes croyances païennes et mon éducation chrétienne, j’ai commencé ce travail avec le profond désir de comprendre, de me comprendre. J’ai donc fait des recherches, j’ai passé beaucoup de temps à visiter les terres cathares afin de m’imprégner des lieux, de leurs histoires. Puis progressivement, j’ai reconsidéré la pertinence de ce projet sachant qu’il y avait déjà de nombreux ouvrages historiques le traitant. Ayant toujours aimé la fantasy, j’ai donc naturellement évolué dans cette direction, tout en sachant que cela me donnait plus de liberté dans la narration et l’écriture. Mais on ressent toujours les influences de la sorcellerie dans la saga actuelle.

Irisu Prince des Sombres et Elinora d'Albrys

VOUS AVEZ IMAGINÉ TOUT UN MONDE FANTASTIQUE, OÙ AVEZ-VOUS PUISÉ VOTRE INSPIRATION ?

Je me laisse avant tout guider par mon imagination, les idées me viennent au fil de l’écriture. Mais il est vrai que j’ai toujours été passionnée de légendes, contes et langues anciennes, ce large folklore m’a servi de base. Je suis aussi particulièrement attachée aux univers fantastiques créés par Tolkien, Anne Robillard, Anne Rice et J.V.Jones. Bien sûr, on retrouve toujours l’influence du pays Cathare et de ses châteaux. Par exemple, la Cité des Quatre Vents retranscrit tout particulièrement la magie et la puissance éolienne que j’ai pu ressentir dans les forteresses cathares.

VOUS ÊTES DÉJÀ AU TOME 2 DE LA SAGA RENAISSANCE, COMMENT SE PASSE VOTRE TRAVAIL D’ÉCRITURE, L’INTRIGUE EST-ELLE ENTIÈREMENT PLANIFIÉE ?

Dans l’écriture on ne peut pas tout planifier. Au départ, Renaissance ne devait compter qu’un personnage principal puis au fil des pages certains se sont révélés à moi comme essentiel. Prenez le mage Inathïen par exemple, il était prévu qu’il soit secondaire à l’intrigue, maintenant il fait parti des protagonistes principaux de la saga. Finalement d’un personnage principal, nous sommes passé à quatre avec de nombreux rôles secondaires autour. Il est important de laisser de la liberté à l’écriture, mes personnages sont vivants et savent s’imposer dans l’histoire là où on ne les attendait pas. Lorsque cela arrive, je laisse l’intrigue évoluer, j’intègre anecdotes et nouveaux éléments à mon manuscrit et retravaille l’ensemble. Un procédé qui peut paraître certes long et fastidieux, mais qui me paraît nécessaire. Pour tout vous dire le manuscrit de Renaissance est entièrement écrit, mais je ressens toujours le besoin de le peaufiner, comme si mes personnages ne m’avaient pas encore tout raconté. Afin de ne pas me perdre dans tous ces ajouts, j’utilise le logiciel scrivener qui me permet de tenir des bases de données sur les personnages, un bon moyen pour s’y retrouver.

VOUS ÊTES AUTOÉDITÉE ET VOS EBOOKS SONT ACCESSIBLES EN VENTE DIRECTE SUR IGGYBOOK, POURQUOI AVOIR CHOISI L’AUTOÉDITION ?

J’ai toujours eu un grand besoin d’indépendance, lorsque je me suis lancée dans l’écriture de Renaissance, l’autoédition s’est naturellement imposée à moi comme la solution la plus adaptée à mon fonctionnement. Mon mode de travail ne correspond pas aux attentes d’un éditeur, j’ai besoin d’écrire à mon rythme sans pression ou exigences extérieures. Parfois je ressens la nécessité de mettre mon manuscrit de côté, de prendre de la distance. Je veux avoir la possibilité de faire ça. L’autoédition m’offre donc cette liberté même s’il est vrai qu’on peut parfois se sentir isolé, surtout lorsqu’on a des doutes. En découvrant Iggybook cela m’a permis de trouver un bon compromis, je suis toujours aussi indépendante dans mon travail mais je me sens en même temps soutenue par une équipe toujours présente pour répondre à mes questions et développer une vrai communauté derrière les auteurs.


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