Nathalie Bagadey est professeure d'anglais et partage son temps entre ses deux passions : l'enseignement et l'écriture. Grande voyageuse elle trouve l'inspiration au cours de ses nombreux voyages.
Elle participe à la Rentrée des indés avec Kassandra et la Grèce des légendes, un récit qui va vous plonger dans les légendes grecques.
Parlons d’abord de votre livre. Pouvez-vous le résumer en quelques phrases ?
Une jeune guide s’apprête à guider un nouveau groupe de touristes dans un circuit enchanteur autour de la Grèce. Mais elle n’avait pas anticipé que son ex-petit ami ferait partie du voyage ni que dieux de l’Olympe et créatures monstrueuses se multiplieraient sur leur chemin, la forçant à d’impossibles choix.
Quelle a été votre source d’inspiration, l’évènement qui vous a poussé à écrire ce livre ?
Les voyages que j’ai faits en Grèce, d’une part, et l’envie de mêler les créatures légendaires à notre quotidien. Et j’avais envie de rester dans la thématique des voyages de légende : j’avais déjà autoédité un livre en ce sens, « Éclosia ou l’Écosse des légendes ».
Une bonne raison de lire votre livre ?
Faire un magnifique voyage pour 4,99€ seulement, je pense que ça vaut la peine. ;)
Pourquoi avez-vous choisi l’autoédition ? Avez-vous déjà publié par ailleurs chez un éditeur ?
Oui, j’ai déjà été publiée chez deux éditeurs. Je leur suis reconnaissante d’avoir fait confiance à la débutante que j’étais. Mais je trouve qu’à l’heure actuelle l’édition doit évoluer : à notre époque, les auteurs ne peuvent plus (et je dirais même ne doivent plus) accepter des délais de plusieurs mois voire années avant que leur manuscrit soit retenu ou rejeté, ils ne peuvent plus accepter de ne pas être partie prenante du processus de création (choix de la couverture, des objets attenants au livre), et ont besoin d’avoir plus d’autonomie, ne serait-ce que financièrement.
C’est ce que l’autoédition me permet de faire : je suis peut-être moins bien diffusée mais je suis responsable de mon œuvre et en récolte plus de bénéfices qu’en étant auteur édité.
Parlons de vous : depuis quand écrivez-vous ? Comment vous est venue l’envie d’écrire ?
J’ai toujours écrit dans mes cahiers et je me souviens d’avoir été encouragée par mes professeurs de français à l’école. Je me souviens de M. Cheminat, qui lisait mes rédactions en classe : c’était gênant mais terriblement motivant aussi. Puis la vie, le travail, les enfants ont mis cette activité en pause. Depuis 2012, je me suis mise à mi-temps et ai utilisé ce temps retrouvé pour écrire.
Je pense que l’envie d’écrire, chez moi, est d’abord née de l’amour de la lecture. Puis du fait que dans les histoires que j’ai lues, je n’ai jamais trouvé celle que j’avais eu envie d’écrire : celle de Citara.
Avez-vous des rituels d’écriture ? Comment cherchez-vous l’inspiration pour vos livres ?
Je n’ai pas de rituels, j’ai juste besoin de savoir que je vais avoir au minimum deux heures devant moi pour écrire, sinon je n’essaie même pas. Mais dès que j’ai une fenêtre de temps suffisamment longue, je m’installe à l’ordinateur, toute connexion internet éteinte et j’écris. Mais je passe avant par une phase de structure de l’histoire et ça, c’est sur le papier que ça se passe.
Si on peut parler d’un rituel, ce serait de faire chauffer une tasse de thé, d’en boire deux gorgées… et de réaliser quatre à six heures plus tard que celui-ci est froid. ;)
Quels sont vos auteurs favoris, ceux qui vous inspirent ou que vous considérez comme vos modèles ?
Je voudrais plutôt parler de livres que d’auteurs car mon auteur fétiche, J.K. Rowling, m’a vraiment déroutée avec le livre qu’elle a écrit après Harry Potter et que j’ai absolument détesté. Donc, ma série préférée c’est celle des Harry Potter notamment pour l’humour, les personnages et surtout l’intrigue.
J’aime aussi énormément la série L’Epée de vérité de Terry Goodkind parce que l’auteur amène le lecteur à se dire, tout au long de chaque tome que cette fois-ci les personnages n’ont aucune chance de s’en sortir… et lorsque cela arrive, dans les sublimes fins à rebondissements de l’histoire, c’est d’une telle logique, d’une telle évidence, qu’on a l’impression d’avoir assisté à un tour de magie. Et d’y croire.
Enfin, j’ai adoré lire la série des Angélique, d’Anne Golon, pour les aventures originales vécues par l’héroïne et la force des sentiments qui l’unissaient à l’amour de sa vie.
Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui rêve d’écrire un livre mais n’a jamais osé se lancer ?
S’il en rêve, il le fera un jour : après tout, on n’a rien à perdre. Mais on a tout à gagner à réaliser un rêve. Moi je sais que je vis tous les jours un vrai rêve depuis que j’ai tenu mon premier livre entre mes mains.
À PROPOS DE LA RENTRÉE DES INDÉS :
Pour la première fois cette année, en écho à la rentrée littéraire orchestrée par les éditeurs, 40 auteurs autoédités se réunissent pour s’offrir une visibilité inédite pendant tout le mois d’octobre et toucher de nouveaux lecteurs.
Accompagnés par Iggybook.com (la plateforme des auteurs indépendants), Actualitte.com (le magazine des univers du livre) et Babelio.com (la première communauté de lecteurs francophones), ils lancent LA RENTRÉE DES INDÉS 2015.
Découvrez-les sur le site de la Rentrée des indés
